Laisser dire…. avec Philippe Herbet- septembre 2015 - Blues-Sphère


 

 

 

 

 

...VOUS EVADER DANS NOS VOYAGES...

 

En guise de souvenir 

de ce petit moment, de cette tranche de lire...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La critique de Michèle Divoy, Auteure/liseuse aux Parlantes à Liège

 

"Laisser Dire" du 1er septembre au Bluesphère:
 Deux photographes sortent du silence de l'image, en élaguent les dentelles, creusent la pierre sacrificielle de l'errance, en raclent les mousses et plongent sa face obscure dans le bain de révélation de la "nouvelle".
 Dans un silence quasi religieux défilent quatre Saint(e)s post modernes qui auraient gardé les yeux de l'adolescence et ses tourments, de ceux là qui courent nos rues, y jouent à 1 2 3 .. Paradis Artificiel. On les voit fuyant seuls, fuyant qui d'autre sinon eux mêmes. 
Là où Philippe Herbet piste ses vives écorchées avec une dévotion infinie, en effleure les stigmates des pieux baisers de ses mots, An'fran Schmitz tapisse la boue de rosée, entoure ses Princes de lierre et de houx, habille du WHITE SATIN de sa voix leurs ombres aux gestes fous.
 Il s'agit d'un cinéma muet a contrario, d'un cinéma aveugle où l'oreille regarde et l'oeil écoute. On pense à la Rose Blanche de Cioran et à l'auréole intacte de la Jeanne d'Arc de Théodor Dreyer qui aurait pris voix, tous voiles calcinés.
 Toujours est il que, plume contre plume ventres ouverts et à bras le coeur, Philippe Herbet et An'fran Schmitz interceptent la chute libre de quatre Icare(sse)s androgynes en blouse de sang et string noir, mais dont la transparence domine ..et éblouit cependant. 
Se cachent ils en eux? Y renversent ils leurs angoisses? Le peuvent ils?

RIEN NE SERA SAUVE mais du TEMPS aura été donné et une fois l'image DITE, la Parole continuera à monter.

Michèle Divoy

 

Moment important et intense pour moi.

 

Partager ses mots.

Et espérer qu'ils parlent aux autres...

Ainsi font font font 

Trois petites nouvelles

Et puis s'en vont…..

 

 

 Lecture au Blues Sphère

Avril 2015

Avec l'aimable accueil de Jean-Paul Brilmacker

 

Photos Stéphane Delleersnijder